Biographie d'une plume.

Biographie d’une plume.

J’ai commencé à écrire dès l’école primaire. A dix ans, j’avais retranscrit l’histoire d’un jeu vidéo auquel je jouais à l’époque : Ecco le dauphin, les marées du temps. (Je sens que je vous vends du rêve…) Au collège, j’ai nourri deux projets de roman mais qui n’ont jamais abouti et je me suis essayée à la poésie. Au lycée, j’ai poursuivi sur ma lancée, j’ai rédigé une première ébauche de romans de fantasy, j’ai écrit plus d’une centaine de poèmes, quelques nouvelles...

C’est à cette période que j’avais prévu d’écrire une « Chronique des Anges et des Démons » où l’on trouve déjà quelques caractéristiques de ce que je fais encore aujourd’hui : un certain brouillage entre les limites du bien et du mal, le mélange de poésie et de narration, un côté sombre voire glauque. Cependant, le titre montre que j’avais encore à ce moment-là un esprit binaire. L’enfant de blanc et de noir nourrie est devenue une adulte grise.

Mes projets d’adolescente n’ont pas pu être portés à maturation car mon style et ma manière de penser ont énormément évolué entre mes 15 ans et mes 27 ans (ce qui est TRES rassurant, en un sens, non ?). Aussi ma « Chronique des Anges et des Démons » a évolué en une « Chronique des Rêves pervertis ».

Je n’ai quasiment rien gardé du premier projet, mise à part la nouvelle « La folie d'Atlantis sous un millier de plumes » (mais que j'ai complètement réécrite sans relire l'ancienne), le sonnet  « Que l'enfer me garde ! » (dont j'ai retouché quelques vers) et quelques brides de poème. A la base, j’avais prévu de faire un sous-ensemble dans la « Chronique des Rêves pervertis » nommé « la Tétralogie de l’Ange » où j’aurais placé les 4 autres nouvelles que je peux encore sauver (en les remaniant, certes) de la « Chronique des Anges et des Démons ». Mais j’y ai renoncé car ces nouvelles tranchaient avec le reste du recueil. Je les ai ôtées et remplacées par de nouvelles idées. Je ferai un recueil à part qui prendra ce nom de « Tétralogie de l’Ange » et j’en profiterai pour approfondir ces histoires.  

Depuis que j’ai passé le cap des 27 ans (mon âge actuel ? Je suis née en 1985, faites le calcul), j’ai pu peu à peu donner corps à mes projets littéraires : mon style s’est « stabilisé ». Je pense que je me suis trouvée. Quand je relis les textes de cette période, j’ai peu de corrections à leur apporter. Je peux enfin avancer sans passer mon temps à détruire tout ce que j’avais créé. Les bases sont derrière moi.

Mon avatar, l'Enthousiasme, allégorie.

J’ai d’autres projets : romans, nouvelles, poésie. Dans des styles différents. Je n’écris pas uniquement des textes à base de corde et de tabouret (si, si, je vous le jure ! Je suis plutôt perçue comme une personne optimiste et rigolote dans la vie de tous les jours… :D ) Il ne me reste plus qu’à trouver l’angle d’attaque pour continuer le titanesque travail qui m’attend.

Le nom de plume que j’ai choisi (pour ce recueil car selon le type de texte je ne signe pas de la même façon) est une anagramme de mon véritable nom. La « Chronique des Rêves pervertis » est censée être le livre de chevet de l’héroïne d’un roman de fantasy contemporaine que j’ai prévu d’écrire, d’où cette mise en scène avec un nom d’emprunt.

Anaxy : Anax en grec ancien signifiait « seigneur » (je suis si modeste…) et le « y » est la dernière lettre de mon prénom, une lettre dont je suis très fière depuis l’enfance.

Jujevirel : juje (consonance avec le mot « juge » qui renvoie à l’idée d’intransigeance, ce qui correspond à la façon dont je mène mes récits et référence toute mignonne au surnom que me donnait feue ma maman quand j’étais enfant. Virel : l’idée de virement, de volte-face, d’instabilité, que l’on retrouve dans les univers que je déploie dans mes écrits. El : ce suffixe en hébreu signifie « Dieu »… Mais ce n’est pas voulu. Mon égocentrisme a ses limites.)